la Capnomancie est un art divinatoire qui consiste à interpréter les formes, les couleurs, l’orientation et même les odeurs d’une fumée pour connaître des présages.
Même si ces origines débutent aux premiers siècles avant J.C, cet art divinatoire se développe dans l’Antiquité. En effet, les peuples s’en servaient pour demander aux esprits et aux dieux si les offrandes et les sacrifices répondaient à leurs exigences. Le capnomancien déduisait alors s’il s’agissait d’un bon ou d’un mauvais présage selon les caractéristiques observées dans la fumée.
Deux techniques sont utilisées pour la lecture de l’avenir par la fumée.
La première consiste à observer la combustion de la fumée. Le capnomancien analyse et observe le sens de la fumée, sa couleur, sa densité et sa hauteur. Si elle est basse et dense : c’est un mauvais augure, si elle est haute et claire : c’est un bon présage. Pour attiser la fumée, le devin jette des graines ou des plantes sacrées dans le feu (pavot, jasmin, romarin…). Certaines plantes étant hallucinogènes, cela accélérait la transe du devin et ses prédictions devenaient plus précises.
La deuxième méthode se résume à observer la fumée. Si celle-ci était proche du sol et foncée cela signifie que les divinités n’étaient pas favorables au sacrifice. A l’inverse, elles étaient d’accord lorsque la fumée était haute et légère.
Il est important pour moi de préciser que la Capnomancie ne se résume pas au sacrifice d’être vivant. Elle se pratique aussi dans les lieux de cultes : la fumée aidant à guider les prières jusqu’aux divinités. On peut également utiliser cet art dans le but d’obtenir une réponse à une question précise.
En Orient, cette pratique se réalise avec un bâton d’encens. On le brûle en observant sa fumigation et ainsi déduire l’énergie positive ou négative du jour.
Cette pratique est encore d’actualité chez certains marabouts, sorciers ou chamans qui interprètent les fumées basées sur d’anciennes croyances.
Si vous aussi vous voulez vous amuser à prédire l’avenir, vous pouvez faire brûler de l’encens, des plantes ou du papier d’Arménie !
Céline.
